Rugby Sport en Nord

Patrice Olivier : « Représenter les Philippines c’est la plus belle chose qui puisse m’arriver »

Un profil exotique dans le Nord de la France. Un Volcan au milieu des terrils nordistes. Patrice Olivier, 31 ans, est international philippin au rugby à VII. Il évolue à l’Olympique marcquois rugby. Avant de jouer en Fédérale 1 et de préparer sa reconversion dans le vélo, il a passé sept années au Japon. L’ailier a vécu de près la folle épopée du rugby nippon. Il a joué pour les Yamaha Jubilo au côté de Jerry Collins et a affronté Sonny Bill Williams, autre star All Black. A la découverte d’un joueur multiculturel à l’image de son pays. Melting pot à volonté… 

Patrice Olivier lors de ses premières années avec la sélection philippine. Crédit Photo : Patrice Olivier

« Il y avait des pains au chocolat à la fin, je trouvais ça génial »

Patrice, comment avez-vous commencé le rugby ?

J’ai découvert le rugby quand j’étais au Japon. J’avais 8 ans. J’étais au lycée franco-japonais et il y avait une section rugby qui s’est crée à ce moment-là. Mon père m’a dit « vas-y ça va te plaire » parce qu’à l’époque je faisais du karaté C’est comme ça que j’ai découvert le rugby en fait.

Qu’est ce qui vous a convaincu de faire du rugby votre métier ? 

Pour commencer, l’ambiance. Je faisais du karaté et c’est un sport un peu solitaire même si j’en faisais avec un groupe. Au rugby, ce qui est bien c’est que quand tu gagnes tu le fêtes avec tes copains. Je me rappelle que mon premier entrainement c’était avec Pertuis, dans le Vaucluse. Il y avait des pains au chocolat à la fin (rires), je trouvais ça génial. Et du coup j’y suis resté.

Est-ce que le centre de formation de l’AS Béziers Hérault a été un déclic pour vous ? 

C’est là que j’ai commencé à voir que peut être j’aurai un coup à jouer. À Béziers lors de mes premières années chez les jeunes ça se passait plutôt bien. Je commençais à m’entrainer avec l’équipe première qui à l’époque était en Fédérale 1. C’était une belle Fédérale 1 puisqu’au final elle est montée en Pro D2. Je m’entrainais avec eux et j’étais au centre de formation.

Pourquoi avez-vous fait le choix de passer professionnel au Japon plutôt qu’à Béziers ou dans un autre club français ?

À l’époque j’étais toujours sous convention avec le centre de formation. Je représente les Philippines. À 20 ans, j’ai joué le Hong Kong Seven’s. C’est un tournoi majeur dans le rugby à VII. C’est une super expérience à faire, même en tant que spectateur c’est génial ! J’ai fait une belle tournée et il y a un recruteur des Yamaha Jubilo qui m’a proposé de venir faire des tests à ce moment-là. J’ai fait d’une pierre deux coups en allant en même temps au Japon pour faire les tests et il y avait déjà des grands joueurs dans ce club comme Jerry Collins (ancien international néo-zélandais, ndlr). Rien de dire que je vais passer pro, qu’on m’offre deux ans de contrat et que je vais jouer avec un certain Jerry Collins… il y a beaucoup de choses qui font qu’il vaut peut-être mieux partir plutôt que de rester dans un centre de formation.

Quelles autres nations étaient représentées au Hong Kong Sevens ?

Il y avait toutes les nations majeures. C’était pour intégrer le circuit à VII mondial pour faire partie du Top 12. Dans notre poule, on avait l’Espagne, le Canada, le Zimbabwe, et nous. Après il y avait les grosses équipes comme la France, la Nouvelle-Zélande, les Fidji etc.

L'international philippin Patrice Olivier signe chez l'Olympique Marcquois Rugby Lille Métropole
Patrice Olivier avec le maillot des Kintetsu Liners, club historique au Japon, basé près d’Osaka. Crédit Photo : Asia Rugby

« Au Japon on envoie tout le temps du jeu »

Comment vous êtes-vous adapté au style de jeu japonais, existent-ils de grosses différences entre le rugby au Japon et en France ?

Oui ! Ça n’a rien à voir. Là-bas, le jeu est basé sur la vitesse. Tout est propre et tout est bien huilé. C’était beaucoup de répétitions à l’époque où j’y étais. Alors qu’en France, on avait une grosse mêlée, un gros 10 et un gros 12 qui percutait. C’était un jeu beaucoup plus lent surtout l’hiver. Alors qu’au Japon qu’il fasse chaud ou qu’il fasse froid on envoie tout le temps du jeu.

Le changement vous a demandé un temps d’adaptation ?

Il a fallu m’adapter. Il fallait être physiquement affuté pour jouer au rugby japonais. J’avais des choses à apprendre de chez eux. Les Japonais sont tellement déterminés que s’ils veulent décider de devenir bon quelque part ils y arriveront. Ils répètent tellement de fois les choses. Je ne dis pas que c’est forcément bien. Mais ils sont acharnés du travail.

Et comment s’est passée l’adaptation culturelle, parliez-vous déjà la langue ?

J’avais déjà grandi là-bas quand j’étais plus jeune. J’avais déjà des bases en fait. Après au niveau de l’adaptation, je suis plutôt quelqu’un de flexible. Je ne suis pas difficile. Je suis ouvert à toute culture. C’était un pays que je connaissais déjà quand j’étais enfant. J’ai ensuite découvert quand j’étais à l’âge adulte qu’il y avait une différence… mais j’avais déjà des bases. Je ne me sentais pas chez-moi mais je me sentais à l’aise.

Vous n’avez pas eu trop de temps de jeu avec les Yamaha Jubilo ?

Non. Lors de la première année j’ai fait 6 feuilles sur 12 possibles. Je crois que mon objectif principal c’était de jouer contre Sonny Bill Williams face aux Panasonic Wild Knights. Quand j’ai eu la chance de jouer contre lui c’était comme un rêve qui se réalisait. La deuxième année je me suis blessé. Donc après je n’ai pas été conservé. Mais j’ai eu la chance de rebondir dans d’autres clubs. Mes deux premières années à Yamaha se sont vraiment très bien passées. C’était vraiment génial. C’était une très belle expérience.

Votre rencontre avec Sonny Bill Williams est-ce le sommet de votre expérience aux Yamaha ?

C’était vraiment le joueur phare de l’époque. C’était énorme pour moi de jouer contre lui. Mais au Japon en fait tu as tellement de bons joueurs dans chaque club qu’au bout d’un moment cela devient une routine. C’est ça qui est fou ! Se dire que c’est normal ! C’est sympa de dire que dans chaque club il y a une star. Chez nous c’était Jerry Collins (ancien international néo-zélandais, ndlr). Aux Panasonics c’était Sonny Bill Williams. Contre les Mitsibushi Dynaboars, j’ai aussi affronté un autre joueur phare. C’était Shane Williams (ancien international gallois, ndlr). Ça aussi pour un ailier c’est le rêve.

A Japanese Rugby Legend and Tōhoku's Stadium of Hope | Nippon.com
De la ferveur dans les tribunes des Kamaishi Seawaves. Patrice Olivier y a joué en 2014-2015. Crédit Photo : Nippon.com

« Jouer pour les Kamaishi Seawaves, humainement c’était génial »

Après votre passage en Top League (première division japonaise) êtes-vous redescendu en Top League Est (deuxième division) ?

Oui c’est ça. Il y avait la Top League à l’époque, la division 1. Et la Top Ligue pour la division 2. J’y ai joué avec Kamaishi Seawaves. C’était une ville de passionnés en fait. C’est dans le Nord du Japon. Je me souviens qu’on s’entrainait à sept heures du soir et des fois il faisait -10°C.  C’était perdu tout là-haut. Mais c’est beau car c’est entre la montagne et la mer. C’est un club qui a vécu de grandes catastrophes dues aux tsunamis, avec beaucoup de passion, liée au rugby mais aussi avec la ville. C’était beau de jouer pour un club comme ça. J’ai vraiment eu de la chance de jouer pour ce club où les supporters sont vraiment derrière toi. Humainement c’était génial.

Était-ce un championnat plus faible ?

Je ne dirais pas que c’était forcément plus faible parce qu’on avait de bons joueurs avec nous. On avait un international japonais, un international samoan. Après dire que c’est plus faible je ne sais pas. Dire que c’est de la D2, oui pourquoi pas. Cette année-là, on jouait une ascension possible contre une équipe de D1, qui est plutôt solide. On était accrocheur comme équipe, c’était une surprise de nous voir à ce niveau-là. Quand j’ai vu le groupe et le potentiel qu’on avait je savais qu’on pourrait le faire.

Avez-vous retrouvé la Top League avec les Kintetsu Liners en 2018 ?

Oui et non. En fait, entre temps le championnat a changé. Ça s’appelait le Top Challenge League, il appelait ça pour la division 2. Quand je signais avec Kintetsu ils étaient en D1 et ils ont perdu leur match de play-off donc ils étaient en D2. Donc avec eux j’ai passé la saison en D2.

« Il y a de belles possibilités ici avec l’Olympique Marcquois »

Pourquoi avoir décidé de quitter le Japon pour rejoindre l’Olympique Marcquois, tout juste promu en Fédérale 1 ?

Déjà c’est un fait. J’ai fini blessé avec Kintetsu Liners. Je n’ai pas été renouvelé. Entre temps, je suis rentré en France pour me reposer un peu, voir ce que je voulais faire à l’avenir et préparer l’après rugby. J’ai eu la chance de pouvoir représenter les Philippines cette année-là dans plusieurs tournées. J’ai fait ma deuxième tournée avec le Hong Kong Seven’s encore, en 2019. Puis il y a eu le championnat d’Asie avec quatre nations que l’on a remporté avec les Philippines et les qualifications pour les Jeux Olympiques au rugby à VII également où on a perdu en demi-finale contre Hong-Kong, les favoris. C’est la Corée du Sud qui l’a emporté. Donc eux ils seront aux JO. Il y avait aussi les Jeux d’Asie du Sud-Est. C’est un tournoi assez important pour mon pays car on peut y être médaillé. Du coup quand tu es médaillé, c’est toujours une opportunité à saisir je pense. On a gagné cette compétition également. Après comme je n’ai pas eu d’offres concrètes à ce moment-là, au Japon, je me suis penché pour pourquoi pas rester en France et c’est là que l’offre de l’Olympique Marcquois est venue.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans le projet de l’OMR ?

Dans le projet moyen terme / court-terme, ils ont le projet de monter en Nationale. C’est un club qui est assez ambitieux. Quand tu vois les infrastructures, les installations et le projet de jeu tu te rends compte qu’il y a de belles possibilités ici avec ce club. C’est ce qui m’a séduit au début. Ensuite, ils m’ont proposé une reconversion dans le monde du vélo. Ça je trouve que c’est hyper bénéfique pour moi car c’est un gros plus pour l’après rugby.

Est-ce que le retour en France s’est bien passé pour votre famille ?

Oui. J’ai deux filles. Après avec ma famille on a la bougeotte (rires). Mais mes deux filles sont nées au Japon : l’une à Tokyo et l’autre à Osaka. Le retour en France c’est fait en douceur puisqu’on a fait une année de transition dans le Sud. Quand j’étais dans le Sud je faisais en même temps cette année de transition et je jouais avec les Philippines. L’année d’après j’ai eu cette opportunité avec l’Olympique marcquois.

Comment se déroule votre début de saison ?

C’est plutôt excitant dans le sens où je découvre une nouvelle région. Rien à voir avec le Sud. Mais aussi la France puisque cela faisait très longtemps que je n’y avais plus mis les pieds. Je découvre aussi un nouveau groupe.

À Clarck, Patrice Olivier a remporté ses seconds Jeux d’Asie du Sud-Est, à domicile. Crédit Photo : Patrice Olivier

 

« J’aime toujours représenter le côté de ma maman »

Vous avez la double nationalité française et philippine, votre père est français et votre mère est philippine. Pensez-vous que vous auriez pu jouer avec la France si vous n’aviez pas choisi les Philippines ?

Pour être franc je ne pense pas. Mais admettons que si j’avais eu la chance de jouer pour la France, je pense que j’aurais toujours regretté de ne pas jouer avec les Philippines car je pense que c’est ce qui me représente le plus. J’aime toujours représenter le coté de ma maman. Pouvoir représenter les Philippines pour moi c’est la plus belle chose qui puisse m’arriver.

Le surnom de l’équipe des Philippines est « Volcanoes » et l’emblème est le volcan, pourquoi cela, quelle est l’histoire ?

Je crois qu’il y avait un régiment américain. Les Philippines c’était un pays très colonisé à l’époque par les Espagnols. Pour faire simple, ce sont les Américains qui sont venus pour nous libérer. Il y avait un régiment où les Américains et Philippines étaient mélangés. Ce bataillon avait le logo du volcan. Vu que cela nous représentait, moi je suis franco-philippin mais il y a des philippins australiens, philippins américains, philippins gallois, vu qu’on est un melting pot de tout ça ils se sont inspirés du logo de ce bataillon et ils se sont dit « pourquoi pas s’en servir pour représenter la nation ».

Pouvez-vous revenir sur votre parcours lors des Jeux d’Asie du Sud-Est que vous avez remportés ?

Au rugby à VII on est plutôt une nation qui est pas mal en Asie. On est respecté. Après en 2015 c’est là que j’ai gagné ma première médaille d’or lors des Jeux d’Asie du Sud-Est à Singapour. Ensuite, en 2017, nous avons perdu contre la Malaisie en finale. En 2019, les Jeux d’Asie du Sud-Est se passaient aux Philippines. C’était quelque chose d’exceptionnel puisqu’on jouait devant notre public. Le parcours n’était pas facile puisqu’on avait des belles nations comme la Thaïlande, la Malaisie et Singapour qui peuvent prétendre au titre. On jouait un peu contre tout le montre et après il y avait les phases finales. On a affronté Singapour en demi-finale puis la Malaisie en finale. C’était un peu flatteur car on gagne avec un beau score. On était poussé par le public et la famille évidemment.

Le rugby est-il un sport pratiqué et apprécié aux Philippines ?

Ça commence à l’être de plus en plus. Les Philippines sont de plus en plus associées avec des fondations. À partir de là, il y a beaucoup de gamins qui jouent au rugby à VII car il ne faut pas forcément avoir un gros gabarit pour jouer au rugby à VII. Il y a de beaux potentiels qui se développent et qui intègrent un peu plus notre circuit semi-pro. C’est beau de voir qu’un gamin de l’orphelinat peut briller avec nous. Nous c’est tout ce que l’on souhaite.

« Volcanoes », le volcan est l’emblème des Philippines. Crédit Photo : Patrice Olivier

« Les Japonais sont des acharnés du travail »

Vous avez vécu la progression du rugby japonais de l’intérieur jusqu’à la dernière Coupe du Monde, organisée au Japon. Que pensez-vous de cela ?

Ce sont des acharnés du travail. S’ils ne sont pas bon quelque part ils font tout pour être meilleur. Par exemple, à Yamaha, l’équipe pour laquelle j’ai joué, ils trouvaient qu’ils avaient une mêlée qui était mauvaise. Ils ont pris leur équipe, l’ont fait voyager en France et ont testé leur mêlée en la faisant progresser face à des équipes comme Albi, Toulouse et le Racing Metro. Ils ont cette mentalité de devenir meilleur chaque fois, chaque jour. Ça ne s’arrêtera jamais là. Ils essayent de progresser à fond. On l’a vu en 2015 quand ils ont battu l’Afrique du Sud. On l’a aussi vu en 2019 avec le parcours qu’ils ont fait en Coupe du Monde.

Pensez-vous qu’ils peuvent aller jusqu’à gagner une Coupe du Monde ?

Je pense qu’ils peuvent aller jusqu’à avoir le meilleur championnat de rugby au monde pour être franc. En 2021, ils restructurent la compétition japonaise et quand je vois l’ampleur que ça peut prendre et la puissance qu’il y a derrière, parce que ce sont des entreprises (Yamaha, Mitsubishi, Tokyo Gas etc.) le nom des clubs, je me dis qu’il n’y a pas de limites. C’est énorme. C’est comme si on disait EDF, c’est démesuré.

À vos postes – ailier et arrière – avez-vous des joueurs préférés ou des joueurs qui vous inspirent ?

Je n’ai jamais eu de joueurs qui m’inspirent. Après il y en beaucoup que j’ai regardé quand j’étais petit, que j’aime bien voir jouer. Mais moi en tant qu’allier j’ai eu la chance de jouer contre Shane Williams, à l’époque. Il y avait également les frères Hosea Gear et Rico Gear (deux anciens internationaux néo-zélandais, ndlr) mais aussi Rodney Davies, un Philippin-Australien qui joue pour l’Australie au rugby à VII. Ce sont des mecs comme ça qui font que je m’inspire d’eux, même s’ils ont leur parcours et que j’ai le mien. Je m’inspire de ce qu’ils ont fait pour devenir meilleur.

Quels sont vos futurs objectifs avec les Philippines et l’Olympique marcquois rugby ?

Avec les Philippines, on a les Jeux d’Asie, une compétition qui se passe tous les quatre ans. C’est un gros évènement sportif en Asie. C’est même le plus grand, c’est comme des mini Jeux Olympiques. Avec l’Olympique marcquois, ça serait déjà de vivre des émotions notamment avec le public. Et si je pousse la chance un peu plus loin, pourquoi pas jouer des phases finales si un jour on peut.

Est-ce que les Philippines ont déjà participé à une Coupe du Monde ou est-ce que ce serait une première?

Ça a été fait. Une petite nation comme nous, sans budget c’est important de le préciser, on a pu se qualifier pour une Coupe du Monde en Russie, en 2013. C’était une Coupe du Monde de rugby à VII bien-sûr.

Cela pourrait-il se reproduire pour la prochaine Coupe du Monde ?

Je pense que la jeune génération qui arrive a vraiment un gros potentiel. Si on l’encadre comme il faut et qu’on l’aide à briller je pense qu’il y a de quoi faire.

Le rugbyman restaure les vieux vélos. Ici, c’est un Coronado des années 80 remis à neuf. Crédit Photo : Patrice Olivier

 « Je me suis dit que j’allais trafiquer un vieux vélo qu’on avait dans le garage »

Envisagez-vous de vous reconvertir dans le vélo, qu’est-ce que vous aimez dans ce sport ?

Je me suis mis au vélo car dans le championnat japonais tu coures tellement que durant la pré-saison je n’avais vraiment pas envie de courir. J’ai pris un vélo et je faisais pas mal de VTT dans l’Hérault. J’aimais beaucoup me payer la montée, voir des belles vues et faire une belle descente ensuite. Après le goût de la mécanique est venu juste en bricolant mon vélo, en l’améliorant, en changeant les roues, en changeant de guidon, en changeant la position de la selle etc. J’ai eu un penchant pour cela lors de mon année de transition, en France, quand je me suis demandé ce que je ferai après le rugby. C’est là que je me suis dit que j’allais trafiquer un vieux vélo qu’on avait dans le garage. C’est parti de là. J’aime beaucoup connaitre l’histoire des vélos et leur donner une deuxième vie. En plus de ça je trouve que le vélo c’est un beau sport. Quand on habite dans une ville comme Lille, je pense que le vélo c’est un moyen important pour aller faire un vélotaf par exemple.

Photo de notre rencontre, en février, au centre d’entraînement de l’Olympique marcquois. Crédit Photo : Aymeric Peze

Avez-vous d’autres projet que celui de rallier Lille à l’Hérault à vélo ?

Déjà je pense que c’est un beau projet. J’ai un vélo à monter. J’essaie de changer l’un de mes VTT en vélo Gravel afin de voir si c’est possible. Je me donne 10 à 12 jours pour faire 1000 kilomètres pour voir comment je m’organise.

Crédit Photo : Patrice Olivier
Aymeric Peze

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