Alors que l’hiver a permis de se préparer à une saison décisive, Edouard Bonnefoix a repris le chemin des courses en ce mois de février. Le coureur de l’UC Monaco tire un bilan plutôt positif de ce premier mois de compétition, lui permettant, pourquoi pas, de viser plus haut pour la suite de la saison.
Des premières courses rassurantes
Son premier dossard pour 2020, Edouard Bonnefoix l’a accroché sur le Tour du Centre-Var, à Brignoles le 14 février. L’équipe monégasque s’était mise à la disposition de son sprinteur hongrois Adam Karl. Ce dernier était le leader désigné et a terminé la course à une belle 7ème place.

Crédit photo : Laurie Descamps
Pas le temps de chômer pour le coureur de la formation monégasque puisque, dès le lendemain, il s’est aligné sur les Boucles du Haut-Var. Sur cette épreuve de quatre étapes distinctes, l’équipe a pas mal tournée. En effet, les plus jeunes ont peu courus et certains sont tombés malades. Néanmoins, le Français fait partie des trois coureurs à avoir assuré l’intégralité des étapes. Ce turnover est possible puisque les étapes sont indépendantes entre elles. Le coureur stéphanois tire un bilan plutôt positif de ces Boucles du Haut-Var : « On a bien travaillé les automatismes, j’avais des bonnes sensations, c’était rassurant. Ça m’a bien mis en confiance et ça m’a permis de faire des petites places dans le Top 25« . Néanmoins, tout n’a pas été rose. Sur l’avant-dernière étape, Bonnefoix, mal placé, a été victime d’un coup de bordure et s’est arrêté, préférant se préserver pour la suite.
Crédit photo : Laurie Descamps
Mais le coureur de la formation monégasque s’est bien rattrapé le lendemain dans une étape où les sensations étaient « supers ». D’abord piégé par le vent, il s’est bien repris pour terminer l’étape à la 23ème place, un classement honorable, notamment au vu de la qualité de la startlist (13 équipes N1 étaient au départ).
Par la suite, le jeune coureur s’est aligné sur le GP du Pays d’Aix : « Il s’agissait de la première course que j’avais cochée, j’avais envie de bien faire. » Malheureusement pour lui, la course s’est mal passée : « Je n’ai pas apprécié le nouveau parcours. J’avais du mal à me replacer, je n’ai pas fini la course. Je pense avoir manqué de fraîcheur par rapport aux autres coureurs qui n’ont pas couru toutes les étapes sur les Boucles du Haut-Var.«
Mais Edouard Bonnefoix a haussé le niveau à Puyloubier. Sur une course référence pour les grimpeurs (il s’agit d’une des plus dures Elites du calendrier national) que « redoutait » le coureur stéphanois, ce dernier termine tout de même à une belle 25ème place. « Ça fait plaisir d’avoir des bonnes sensations comme ça dès le début de saison » a réagi le coureur de l’UC Monaco.
Le mois de mars
La première course du coureur de 22 ans au mois de mars sera le Critérium de Montauroux, un format de course peu apprécié : « Je le prends un peu comme un entraînement, je me mettrai au service de l’équipe » relativise le chef de file de l’UC Monaco.
L’objectif principal sera en Espagne les 7 et 8 mars. Le coureur de l’UC Monaco sera aligné sur le Trofeu Joan Escolà et le Championnat de Sabadell, deux courses sur lesquels il aura « envie d’être costaud pour montrer ce dont je suis capable« . Le Stéphanois est impatient de rouler en terre espagnole car « c’est une ambiance appréciable et la météo devrait être bonne« .
Par la suite, le critérium de Monaco pourrait être intéressant puisqu’il se joue à domicile. Ensuite, il devrait s’aligner sur la Piccola San Remo, classique espoirs qui a notamment vu Ivan Basso ou Sacha Modolo s’imposer. Mais le contexte compliquée dans le nord de l’Italie du fait de l’épidémie de coronavirus ne garantit pas totalement la tenue de la course. Dans le cas d’une annulation, le Stéphanois d’origine aimerait participer au Grand Prix de Saint-Etienne. Cette dernière course tient particulièrement à cœur le coureur puisqu’il est un fervent supporter des Verts et que le départ est donné au stade Geoffroy-Guichard.
C’est donc un bon bilan pour Edouard Bonnefoix sur ce mois de février : « Les sensations sont de bon augure pour la suite de la saison. J’ai toujours été au moins aussi costaud que je l’espérais. Ça fait plaisir de jouer avec les meilleurs français alors que c’était loin d’être des courses que j’avais cochées, donc j’espère monter en puissance !«