Plus qu’une semaine à patienter avant que les fans de basketball ne recommencent à vibrer au rythme de la grande ligue américaine. Alors que vous soyez un fan de basket ayant un peu décroché durant l’intersaison, ou simplement un lecteur intrigué par le retour de la NBA : pas de panique. On s’occupe de vous mettre à jour pour que vous puissiez commencer à suivre la saison dans de bonnes conditions.
Quelles attentes pour 2022-2023 ?
La saison dernière célébrait le 75ème anniversaire de la création de la ligue. Une 75ème saison, mais toujours la même formule que ces 7 dernières années : Golden States au sommet. Déjà champion en 2015, 2017 et 2018, la bague de la saison 2021-2022 va venir compléter la salle des trophées du Chase Center. Troisième au classement de la conférence Ouest, ce sont bien les Warriors de Steph Curry qui ont dominé la ligue durant les playoffs. Lors de chacun des tours disputés pendant des phases finales, les Warriors ont, au pire, encaissés seulement 2 défaites, sur les 4 requises avant d’être éliminés. Domination est donc un mot assez faible pour décrire le parcours de l’équipe de San Francisco.
Cet ascendant va-t-il se répéter en 2023 ? Difficile à concevoir. Les prétendants sont nombreux : finalistes l’année dernière, les Bostons Celtics ont évidemment soif de revanche. Leur trio Tatum-Brown-Smart pourrait emmener la franchise en haut du classement. La jeune équipe des Grizzlies de Memphis, portée par le showman Ja Morant, également éliminée par les Warriors, avait quant à elle explosé l’année dernière et va sûrement continuer sur cette lancée.
Denver, Milwaukee, Philadelphie. Comment parler de prétendants sans parler des équipes menées respectivement par Jokic, Antetokounmpo et Embiid : les 3 derniers finalistes pour le trophée de meilleur joueur de la saison régulière. Nous pourrions encore rallonger la liste avec d’autres équipes très prometteuses. Mais le but n’est pas de vous bourrer le crâne avec tout ces noms. Retenez juste une chose : la course au titre risque d’être l’une des plus serrées de ces dernières années !
Des superstars qui prolongent et des effectifs qui changent
L’intersaison n’a été que peu mouvementée pour les superstars de la ligue. Nombre d’entre eux ont choisi la fidélité, et ont donc prolongé avec leur équipe. Jokic, signant au passage le plus gros contrat de l’histoire : 264 millions de dollars en 5 ans, colossal. Lillard, Lavine, Towns, Booker, Beal… et la liste est encore longue. Les stars n’avaient décidément pas envie de faire leurs bagages cet été.
Pour Rudy Gobert, une page se tourne après 9 saisons et plus de 600 matchs joués avec les Utah Jazz. Les Timberwolves de Minnesota ont lâché 5 joueurs et 5 choix de draft pour obtenir le triple vainqueur du trophée de “défenseur de l’année” (en 2018, 2019 et 2021). Un package lourd, mais qui pourrait bien porter ses fruits pour les Wolves. En effet, Gobert qui pose un écran pour un Anthony Edwards ou un D’Angelo Russell donne l’eau à la bouche. Mais c’est plutôt son association avec le pivot actuel, Karl Anthony Towns qui fait saliver les fans. Avec des intérieurs dépassant tous les deux les 2m11 et les 111Kg, la zone intérieure des Wolves est un mur.
Un premier pick de draft* prometteur : Paolo Banchero
*La draft NBA est un événement annuel qui se déroule après la fin de la saison. C’est le moment où les équipes vont pouvoir choisir des jeunes joueurs universitaires à intégrer dans leur effectif. Quelques jours avant la draft, la loterie détermine l’attribution des choix de draft aux différentes équipes NBA. Ainsi, l’équipe possédant le choix numéro 1 pourra choisir en premier le joueur qui leur plaît le plus. L’équipe avec le choix numéro 2 va choisir parmi les jeunes restants et ainsi de suite. Les premiers choix sont donc très cotés, surtout par les équipes en pleine phase de reconstruction.
Annoncé depuis des mois dans le top 3 de la draft 2022, c’est finalement lui qui sera choisi en premier. Le numéro 1, le first pick. On vous présente la nouvelle recrue du Magic d’Orlando : Paolo Banchero. 19 ans, 2m08, ailier fort, scoreur explosif avec une intelligence de jeu étonnante. Voici le profil du probable titulaire des Magics la saison prochaine. Quelques chiffres de la saison universitaire passée de l’américano-italien : 17.2 points, 3.2 passes décisives et 7.8 rebonds par match, le tout en frôlant les 48% de réussite au shoot . Un engouement amplement justifié.
Bien sûr, les attentes autour des numéros 1 de la draft sont toujours élevées, et Banchero n’échappe pas à la règle. Déjà considéré comme favori dans la course au titre de “rookie de l’année”, Orlando compte bien utiliser sa grande polyvalence, mais aussi tirer profit de son leadership. Cette qualité a cruellement manqué à leur effectif ces dernières années. L’ancienne star de l’université de Duke a donc tout pour réussir, et son évolution est a suivre.
Les frenchies de cette draft
Cette année, quatre jeunes Français ont été parmi les joueurs ayant eu la chance d’être « draftés ». Après les Etat-unis, la France est le pays avec le plus de draftés cette année: quatre au total.. A la très honorable 11ème place, Ousmane Dieng signe avec les Thunders d’Oklahoma City. Parmi les 4 Français, il est le seul à s’être garanti une place dans son équipe, avec un contrat sur 2 ans. Les 3 autres, Moussa Diabate, Ismaël Kamagate et Hugo Besson devront encore faire leurs preuves s’ils veulent espérer intégrer définitivement un effectif.
Les dates à retenir
Les Olympistes 