Troisième en 2014 et 2017, le XV de France féminin aborde la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande avec l’ambition d’accrocher une première finale mondiale. Retour sur la lourde préparation des Bleues et focus sur Laure Sansus, l’une des stars de cette équipe de France.
Une si longue attente
Ça y est ! L’aventure commence enfin pour nos Bleues. Reportée d’un an en raison de la pandémie, la Coupe de rugby féminine 2021 a débuté cette nuit (3h15) pour le XV de France qui affrontait l’Afrique du Sud. Les tricolores se sont imposées 40-5, de quoi commencer la compétition sur les chapeaux de roue. Après des années d’attente, les Bleues peuvent enfin disputer le mondial dans le pays au long nuage blanc. « On l’attendait cette Coupe du monde ! Ça fait un moment qu’on parlait de cette compétition. Donc oui, forcément, hyper excitée » déclarait Gaëlle Hermet, la capitaine du XV de France lors du départ pour Auckland le 22 Septembre dernier.

Une préparation en demi-teinte
Deux mois après leur cuisante défaite contre l’Angleterre (24-12) lors du tournoi des VI nations, l’équipe de France était tournée vers la coupe du monde avec à sa tête un nouvel entraîneur, Thomas Darracq . À ces côtés, l’ancienne capitaine des bleues Gaëlle Mignot et l’ex-entraîneur des avants d’Agen, David Ortiz ont rejoint le staff du XV de France. La préparation au mondial a débuté le 18 juillet dernier par deux stages à Marcoussis, le centre national du rugby français. Puis, l’équipe de France est allée se préparer en Andorre afin de s’acclimater aux conditions qui les attendront en Nouvelle-Zélande. Les Bleues ont ensuite disputé deux matchs de préparation contre l’Italie qui se sont soldés par une victoire et une défaite. Si la victoire à Nice (21-0) avait laissé un goût d’inachevé (le score n’ayant plus changé au bout de 22 minutes de jeu), la défaite en Italie, une semaine plus tard, était elle beaucoup plus alarmante.

Laure Sansus, the last dance
Après une préparation en demi teinte, le sélectionneur des Bleues a annoncé les noms des 32 joueuses qui participeront au mondial kiwi. Parmi elles, on retrouve la demi de mêlée Laure Sansus. La Toulousaine sera l’un des atouts majeurs des Bleues lors de cette coupe du monde. Élue meilleure joueuse du tournoi des VI nations et meilleure internationale française cette année, elle espère finir sa carrière en apothéose. Véritable dynamiteuse et fer de lance, la demie de mêlée de 28 ans est capable de déstabiliser n’importe quelle défense. Lors du dernier tournoi des VI nations, elle a inscrit 6 essais et délivré 6 offrandes. Elle sera épaulée à l’arrière par Jessy Trémoulière, élue meilleure joueuse de la décennie 2010-2020. Forte de ces 71 sélections, son expérience pourra s’avérer décisive en fin de compétition.
