Connaissez vous le snooker ? Variante du billard, ce sport compte à peine quelques milliers de licenciés en France. Pourtant, certains font briller le drapeau tricolore sur la scène internationale. C’est notamment le cas de Brian Ochoiski, qui connaît sa première saison professionnelle. Déjà multiple champion de France du haut de ses 22 ans, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Partons donc à la découverte de ce Mosellan, véritable as du snooker français.
Une passion de longue date
L’histoire d’amour entre Brian et le snooker ne date pas d’aujourd’hui. C’est à l’âge de six ans que le Lorrain a découvert ce sport par l’intermédiaire de son père, qui tenait un club. Compétiteur dans l’âme, il fait tout juste son entrée dans une sphère qui le faisait rêver : le monde professionnel. Selon lui, l’un de ses meilleurs souvenirs reste sa première finale des championnats de France juniors jouée devant 200 personnes à 10 ans seulement. Une performance XXL puisque personne n’avait atteint ce stade de la compétition aussi jeune!
Mordu de sport en général, il explique que « l’aspect mental, les leçons que ce jeu nous apprend » sont les éléments qui animent sa passion pour sa discipline. À noter que Brian arrive à vivre du snooker, par le biais des primes ainsi que de ses sponsors. Cela est dû à sa transition de l’amateur vers le professionnel. « Ce sont deux mondes complètements différents. Le monde professionnel est bien plus complexe, car les joueurs sont là pour gagner leur vie« , indique Brian Ochoiski. Cependant, ce dernier reconnaît que la scène internationale apporte énormément en terme de prestige, d’exposition médiatique ou encore sur le plan financier. Un clivage règne donc avec l’univers amateur, où il existe davantage de relâchement sur tous les aspects malgré une ambiance plus amicale.
« C’est ma première saison en tant que professionnel »
Du fait du contexte sanitaire, le tricolore connaît des premiers pas particuliers chez les professionnels. « Il faut tenir le coup mentalement« , déclare-t-il. En revanche, il a conscience de la chance qu’il a de pouvoir faire des compétitions au contraire des amateurs, dont les rencontres sont à l’arrêt. Pandémie oblige, le Lorrain est également contraint d’adapter son entraînement. « En temps normal, je m’entraîne en France puis je me rends en Angleterre pour les compétitions. La situation ne me permettant pas de m’entraîner de cette façon, je m’entraîne en Angleterre et y reste jusqu’à la fin de la saison« , raconte Brian Ochoiski.
Des ambitions affichées et assumées
Nul doute que le snooker est un sport méconnu du grand public en France. En général, Brian estime que sa discipline « mérite une bien meilleure place« . Selon lui, de nouveaux talents performants au plus haut niveau pourraient permettre une meilleure visibilité. C’est notamment l’un de ses objectifs. « En espérant que certains suivent mes pas« , souhaite le Français.
Pour l’avenir, les ambitions sont claires. Sur le court terme, son but est de se maintenir chez les professionnels et de gagner le plus de matchs possibles afin de s’épanouir dans le snooker. Sur le long terme, le Mosellan n’a qu’un seul souhait: devenir champion du monde et numéro un mondial.
Brian.
Je suis un fan du snooker (et évidemment des stars au premier rang desquelles Trump, O’Sulivan, Robertson et consorts) mais je guette toutes les opportunités de vous voir jouer à la télé.
Vous êtes au début d’une belle carrière dans ce magnifique sport et les difficultés que vous impose cette pandémie ne sauront que vous endurcir et vous préparer à tout affronter.
Ne lâchez rien.
Daniel
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