Basket-ball Sport en Nord

Maxime Sconard, jeune espoir du BCM « Je n’oublierai pas ce premier match avec les pros »

De belles fêtes pour Maxime! À 17 ans, le jeune basketteur vient de marquer ses premiers points avec les « grands » du BCM (Basket Club Maritime, le club de Gravelines-Dunkerque). L’occasion de découvrir ce jeune talent de la formation nordiste.

Maxime, est ce que tu pourrais, pour commencer, nous décrire ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?

J’ai commencé le basket à l’âge de 8 ans dans le club de ma commune, Lestrem. À mes 10 ans j’ai été repéré par Bruay-la-Buissière, un autre club de la région. Je suis ensuite parti au CREPS de Wattignies pendant deux ans, tout en jouant en parallèle à Gravelines-Dunkerque, dans le championnat de France des minimes. J’ai décidé de continuer l’aventure avec le BCM puisque je suis rentré au centre de formation, et c’est donc aujourd’hui ma 3ème année ici.

L’image contient peut-être : 1 personne, pratique un sport et terrain de basketball
Maxime ici sous la maillot de Bruay, affronte son futur club Gravelines-Dunkerque. Crédit photo : 3blm.com-Facebook

Tes parents t’ont toujours soutenu, alors que le parcours pour devenir basketteur pro pourrait faire peur à certains ?

Oui, avoir le soutien des parents c’est toujours un plus, je dirais même un avantage. Ils sont toujours là dans les mauvais moments pour te remonter le moral, mais aussi dans les bons moments. Personnellement, je trouve ça très très important d’avoir les parents derrière soi. Mais oui, ça peut faire peur à certains car tu quittes le cocon familial à l’âge de 13 ans et ça peut être dur à accepter pour certains parents. Avec le temps on s’habitue et le fait d’être bien entouré rassure les familles.

Selon toi, qu’est ce qui a été le plus difficile pour atteindre ce niveau ?

Le plus dur c’était le rythme de vie. Il est très différent d’un ado lambda car on doit jongler entre l’école et le basket. Après il y a l’intensité des entraînements qui est aussi difficile à suivre.

Justement, peux-tu nous décrire ce qu’est une semaine classique pour toi et nous expliquer comment ton parcours scolaire s’est déroulé en parallèle du basket ?

Du lundi au vendredi j’ai cours de 8h à 15h50. De 16h30 à 18h j’ai entraînement et après je fais mes devoirs. J’ai aussi quelquefois un entraînement le matin avant d’aller au lycée. Le vendredi après-midi ou le samedi j’ai match avec les Espoirs et il est aussi possible que j’ai un match avec les cadets, ma catégorie, le dimanche.

Mon parcours scolaire se passe bien, je suis aujourd’hui en terminale et je bénéficie d’un emploi du temps adapté donc tout va pour le mieux !

On imagine que ta première rentrée dans un match professionnel (contre l’ASVEL) est un moment que tu n’oublieras jamais. Comment l’as-tu vécue ?

Oui, c’est un moment que je n’oublierai pas. C’était un objectif pour moi, j’étais très excité. J’ai pu ainsi saisir ma chance en inscrivant mes premiers points. Je suis en tout cas très satisfait et j’espère encore apparaître dans plusieurs matchs professionnels.

« Mon futur en pro s’écrira plutôt au poste de meneur. »

Est-ce que tu es appelé à être convoqué à la majorité de leurs matchs ou alors plutôt alterner entre les pros et les Espoirs afin de pouvoir accumuler du temps du jeu avec les Espoirs ? 

J’alterne beaucoup entre les 2 pour effectivement avoir du temps de jeu en Espoirs. Le groupe pro me sert pour l’instant plus à progresser. Le fait de côtoyer des joueurs professionnels au quotidien me permet d’acquérir de l’expérience en me confrontant à eux.

Comment s’est passée ton intégration chez les pros ? As-tu vu des grands changements dans la vie de groupe ou dans la communication par rapport aux espoirs ?

Mon intégration s’est très bien passée. J’ai fait la présaison avec eux et tout le monde s’entend très bien. Nous avons tous de bonnes relations, on voit qu’on est une équipe ! Au niveau de la communication entre les pros et les espoirs je n’ai pas vraiment noté de grands changements, si ce n’est qu’il y a des Américains dans l’effectif pro donc on communique plus en anglais. Le staff est aussi forcément plus conséquent chez les pros.

Tu joues poste 3. Peux-tu aussi évoluer à un autre poste ou tu restes un arrière pur ?

Cette année, j’ai eu une discussion avec le staff. Mon objectif est d’évoluer beaucoup plus au poste de meneur toujours en continuant de jouer au poste arrière, mais si je veux jouer au haut niveau mon poste se situe plus à la mène. Je m’y sens d’ailleurs de plus en plus à l’aise.

Y a t’il un « move » que tu apprécies particulièrement ?

Le move que je préfère c’est le crossover, un changement de direction rapide de la main droite vers la main gauche.

Est-ce que tu as un basketteur que tu regardes plus que les autres, un modèle ?

Oui j’ai même plusieurs modèles, mais celui que j’apprécie particulièrement c’est Kyrie Irving, le meneur des Nets.

Quel est pour l’instant le meilleur souvenir de ta jeune carrière ?

C’est cette première apparition en Jeep Elite contre l’ASVEL. Je repense également à la coupe de France U17 où nous avons disputé les demi-finales.

Quelles sont tes ambitions au niveau personnel ?

J’espère faire une bonne saison avec les Espoirs, et gratter des minutes avec l’équipe professionnelle. J’aimerais aussi participer à une deuxième sélection avec l’équipe de France.

Et au niveau collectif ?

Remporter le trophée du futur, l’équivalent des plays-off pour le championnat Espoirs.

C’est tout le mal qu’on lui souhaite!

Eliot Rullier
Crédit photo: LNB.fr

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