Membre de l’Union Cycliste Monaco depuis 2017, Edouard Bonnefoix va démarrer sa dernière saison chez les Espoirs. Une saison capitale, puisqu’au terme de celle-ci, il espère signer son premier contrat professionnel. Tout au long de la saison, les Olympistes suivront son parcours. Préparation, courses, entraînements, études, le coureur de 22 ans revient sur un hiver déterminant pour une saison décisive.
Tout mettre en oeuvre pour rejoindre le monde professionnel
« Je suis très motivé car c’est une année charnière. » En disant cela, Edouard Bonnefoix ne se trompe pas. En effet, le coureur de l’Union Cycliste Monaco va débuter dans quelques jours sa dernière saison chez les Espoirs. Cette saison est cruciale car, au terme de celle-ci, il est censé signer un contrat professionnel. Pour y arriver, Edouard Bonnefoix a mis tous les éléments de son côté. En effet, Vincent Terrier est devenu son nouvel entraîneur : « J’ai diminué ma quantité d’entraînements mais je fais plus d’exercices. Mes sorties sont qualitatives, je fais beaucoup d’exercices spécifiques ». De plus, le coureur originaire de Saint-Etienne a aussi fait de choix importants dans sa scolarité. En 4ème année d’école de commerce à SKEMA, située à Sophia Antipolis, dans les Alpes-Maritimes, son emploi du temps est aménagé afin de lui permettre une plus grande liberté dans sa pratique du cyclisme : horaires spécifiques, choix des cours, possibilité de s’absenter. Tout cela lui permet de s’entraîner et de s’aligner sur les courses UCI Espoirs un peu partout en Europe. En effet, celui qui est désormais un chef de file de l’équipe espoirs de l’UC Monaco est amené à courir à l’étranger, en témoigne sa dernière course de la saison en Italie sur le Tour de Lombardie Espoirs.

Crédit photo : Charly Photos Vélo
Bonnefoix fait partie des trois coureurs de la formation monégasque à être dans leur dernière saison chez les espoirs. Alors évidemment, il y a « une attente supplémentaire. On doit guider les plus jeunes. Le club et moi avons le même objectif. » En effet, la formation de Guido Possetto souhaite amener ces jeunes au plus haut niveau en leur permettant d’entrer dans le monde professionnel du cyclisme.
Un hiver pour rebondir après une saison 2019 compliquée
La saison d’Edouard Bonnefoix s’est terminée le 6 octobre. Cette saison 2019 aura été compliquée puisque le coureur de 22 ans a raté ses deux principaux objectifs qu’étaient la Ronde de l’Isard et le Tour du Val d’Aoste. Une chute sur le premier et une mauvaise gestion de la forme sur la seconde course avaient ruiné les espoirs du grimpeur-puncheur.
« J’ai tout fait pour être performant »
Son hiver n’a pas été idéal. En effet, un virus et une chute l’ont empêché de respirer et de s’entraîner correctement durant 2 mois. Néanmoins, tout cela est derrière lui, « la forme revient au bon moment et j’ai tout fait pour être performant ». L’hiver a aussi été l’occasion de rencontrer certaines recrues de l’UC Monaco lors d’un rassemblement à Menton mi-décembre et de faire les premiers entraînements collectifs. Au programme des entraînements, pas de grands chamboulements ni de travail sur un point spécifique car « les courses chez les amateurs sont différentes les unes des autres donc il faut savoir se débrouiller partout. »

Crédit photo : Ivan Blanco Vilar
« Les places sont chères »
Pour réaliser son rêve, Edouard Bonnefoix va devoir réaliser une très belle saison 2020. Ses objectifs sont simples et clairs : le plaisir et les résultats ! En ligne de mire, les courses nationales bien sûr, mais aussi les courses par étapes à l’étranger. Les résultats sont primordiaux pour rejoindre le monde professionnel mais les contacts sont « presque aussi importants ». Dans ce milieu où « les places sont chères, à moins d’être un phénomène, c’est au coureur de faire les démarches pour entrer dans une équipe. Il est donc très important d’avoir le contact d’agents et de managers d’équipes. »
Edouard Bonnefoix reprendra sa saison au Tour du Centre-Var à Brignoles le 14 février et enchaînera par les Boucles du Haut-Var dès le lendemain.