Basket-ball NBA

Cameron Reddish : une lente progression

Dans une forme médiocre depuis le début de la saison, des statistiques au shoot déplorables et une difficulté dans la concurrence avec les autres joueurs de son poste à Atlanta, Cameron Reddish a su rebondir. 

À l’approche des fêtes, le natif de Pennsylvanie, est sorti de sa boîte. Ses statistiques sont en nette amélioration et la confiance revient. Il en a mis du temps, mais ça y est, l’ancien Dukeman est lancé. La NBA est un à autre niveau par rapport à la NCAA et bon nombre de joueurs ne parviennent pas à faire le grand saut. Cam Reddish semble être dans une situation intermittente. Le « Rookie Stall » (une sorte de Rookie Wall du début de saison), il l’a subi dès Octobre mais continue d’établir des performances médiocres. Capable du « meilleur » comme du pire, Cam Reddish n’est pas à la hauteur des espérances.

Un mois de décembre convaincant

Le mois de décembre a commencé sur des bases habituelles pour Cameron. A savoir: peu de points, peu de passes décisives et une fiabilité au shoot médiocre. La pression du public de Géorgie représentait un calvaire pour Reddish, qui n’arrivait pas à se libérer.

Le soir du 5 décembre, Reddish prouva le contraire. Ce jour-là, le jeune faucon a pris une nouvelle posture. Face à une équipe de Brooklyn privée de ses deux mégastars, mais avec un effectif plus que potable, le numéro 22 des Hawks a fait tourner la tête de plus d’un défenseur. Il achève cette rencontre avec 25 points et 6 rebonds à presque 59% au shoot et 57% à trois points. Seul Trae Young et Garrett Temple (joueur des Nets) ont fini avec plus de points. Ce soir-là, Reddish a profité de l’absence de De’Andre Hunter pour avoir plus de temps de jeu (37 minutes de jeu) et prouver qu’il pouvait être à la hauteur des attentes.

Cam Reddish face à Brooklyn.
Crédit Photo : The Rookie Wire

Le 11 décembre, Atlanta se déplaçait à Miami. L’air de Floride semble réussir à l’arrière. Il avait déjà, en octobre, livré une prestation correcte sur le parquet de l’American Airlines Arena. Mais surtout ce dunk, que dire de ce poster sur l’un des meilleurs rookies de la cuvée et sûrement le plus régulier : un certain Tyler Herro. Tout simplement magnifique !

En bref, ce jour-là, Cameron joue un jeu complet et efficace. Il finit la rencontre avec 14 points et 7 rebonds, mais surtout avec 50% au shoot à 3 points (2/4). Le lendemain, lors d’un back-to-back (deux matchs en deux jours), le faucon ressort de sa boîte, cette fois à Chicago et son mythique United Center. Cette fois-ci, ce sont 16 points et 5 rebonds qui sont empilés par l’arrière/ailier. En deux jours, Cameron Reddish a su répondre à ses détracteurs.

Depuis le 12 décembre, Reddish a passé trois autres fois (et trois fois à domicile) la barre des 10 points, qui est un objectif à atteindre pour de nombreux jeunes joueurs au caractère plus timide. Oui, 10 points peuvent paraître dérisoire à certains monstres tel que Herro, Morant ou Barrett mais certains jeunes restent bloquer sous cet objectif pendant de nombreux mois. Demandez à notre Frankie national !

Il en faut peu pour rentrer dans le cœur des fans, et Cameron en a touché plus d’un.

Un shoot incertain

Même si sur certains matchs, il est capable de folies au tir, en enfilant perles sur perles, il peut très vite retourner dans ses travers en n’inscrivant que très peu de points. Oui, sur ce mois de décembre il a vécu des soirées incroyables mais certaines sont à oublier rapidement.

Le 29 décembre, par exemple, il sort du terrain en ayant marqué seulement 2 points avec un pourcentage de 20% au tir (dont 0% à trois points). Les doutes reviennent vite dans les têtes des jeunes joueurs, il ne faudrait pas baisser les bras. Mais par dessus tout, Cameron bosse ton shoot à l’entraînement s’il-te-plaît pour ne pas te faire distancer par Hunter. En comparaison, il réussit un tir sur deux dans ses grandes soirées (et elles ne se comptent pas sur les doigts des mains) avec une moyenne de presque 40% au tir.

Tout ce qui compte après une spud-performance en NBA, c’est la réaction au prochain match. Cameron Reddish aurait pu réagir hier soir (30 décembre) face à Orlando. Mais nouvelle désillusion, un match à 0% au shoot et 2 petits lancers francs inscrits. DeAndre Hunter s’est pas privé pour prouver qu’il était le meilleur arrière : 16 points avec son fameux 43% au shoot.

Cameron Reddish doit maintenant se tourner vers 2020 afin d’élever son niveau de jeu.

Crédit Photo : NBA
Thomas FRAISSE

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