Noël approche à grand pas et voilà que débarque la 22èmecase de ce calendrier de l’Avent à la sauce « olympiste ». Aujourd’hui, notre regard se tourne sur le football gaélique, une discipline qui comme son nom l’indique nous vient tout droit d’Irlande.
Réputé comme l’une des activités sportives les plus physiques qui soit, le football gaélique est pourtant très méconnu car il a eu grand mal à dépasser les frontières de son pays d’origine, l’Irlande. Très apparenté au rugby à XV, très populaire également sur l’île, le schéma tactique et la forme de jeu s’en rapprochent avec tout de même quelques règles qui viennent pimenter les rencontres.
Comment ça se joue ?

Deux équipes de 15 joueurs s’affrontent sur un terrain rectangulaire, jusque-là ça ressemble en tout point au rugby. Le ballon change cependant : on opte pour un ballon rond comme pour le football. Les joueurs, via des passes, doivent atteindre le but adverse afin de marquer le plus de buts possibles dans le temps imparti, une partie se déroulant en deux périodes de 30min (ce qui se passe pour le handball par exemple). Le match se poursuit en cas de résultat nul avec généralement des prolongations de 20 minutes, sur un format 2×10. Le but prenant la forme d’un H, deux possibilités sont possibles pour les joueurs afin de marquer des points : soit le ballon passe entre les poteaux, au-dessus d’une barre transversale ce qui équivaut à 1 point ; soit le ballon est frappé et rentre dans les filets comme au football, ce qui rapporte 3 points et cela est considéré comme un but. La notation fonctionne donc de la sorte :
- Équipe A : 2-7 (soit 2 buts et 7 points, donc 13 points
- Équipe B : 0-9 (soit 9 points) – L’équipe A l’emporte sur l’équipe B.
Un sport plus technique qu’on ne le croit
Contrairement au rugby à XV où seulement 3 arbitres (un central et deux assistants) officient, il peut y avoir besoin d’au moins 8 arbitres pour une rencontre de football gaélique (la VAR n’existant pas dans ce sport). Aux trois premiers s’ajoutent quatre nouveaux arbitres, deux de chaque côté du terrain derrière les buts (appelés des assesseurs) et un 8èmequi est le « quatrième arbitre » au football.

Et toutes ces paires de yeux sont là pour scruter les moindres faits et gestes des joueurs qui ne peuvent se déplacer qu’à certaines conditions. Balle en main, le porteur ne peut faire plus de 4 pas. Pour avancer plus loin, le joueur peut faire un dribble (comme au handball, mais un seul suffit) et enchainer derrière avec 4 nouveaux pas. Mais une fois ces 4 pas, le joueur ne peut exécuter un second dribble mais doit réaliser un toe-tap, autrement dit un jongle avec le pied pour le rattraper dans les mains. Bien que ce sport se rapproche du rugby, il est interdit de plaquer. Seul le contact épaule contre épaule est toléré. Les passes quant à elles se réalisent avec le poing fermé, à la manière d’un coup de volley-ball (les manchettes restent cependant interdites). Un ballon au sol ne peut être ramasseé que par une fois soulevé avec le pied. C’est donc tout un art de maitriser cette discipline irlandaise qui compte en France 25 clubs pour un petit millier de licenciés.