L’heure du bilan a sonné pour le natif de Pennsylvanie. La saison avance petit à petit, les rookies prennent leur marques dans la Grande Ligue. Cam Reddish, quant à lui, essaye de ne pas se noyer dans la masse. On l’avait présenté comme une future star NBA, qui aurait à cœur de sortir de l’ombre de Williamson et Barrett, ses coéquipiers à Duke en NCAA, et bien… on va devoir attendre.
Des statistiques décevantes
Ce début de saison du faucon est très décevant. On s’attendait à le voir, non pas surpuissant directement, mais pouvant se distinguer des autres rookies. Mais cette année est particulière. Certains talents apprennent les rouages de la grande ligue à une vitesse éclair, accusant les mauvaises performances des autres espoirs…
Niveau statistique, Cam Reddish manque clairement de régularité. Ses moyennes sont basses, voire très basses (7,1 points, 3,5 rebonds et 1,2 passes décisives par match). Alors oui, les statistiques ne font pas tout mais en NBA, pour être reconnu aujourd’hui parmi les meilleurs, ces dernières possèdent une importance non négligeable. On pourrait se dire que le jeunot ne marque pas car il ne prend pas sa chance (coucou Frank). Mais encore là, la réponse est non. Son adresse est catastrophique. 28,7% au shoot, c’est très peu pour son poste. Un ailier doit savoir shooter, c’est rédhibitoire !
Finissons ce tour des statistiques par une petite note positive, Cameron Reddish a pris part à 17 rencontres sur 19 depuis le début de la saison. On l’avait présenté comme un joueur fragile, revenant petit à petit d’une blessure importante. Ceci peut montrer une certaine volonté du joueur à s’améliorer et c’est ce qu’on lui souhaite.

Crédit Photo : The Rookie Wire
Une concurrence forte
L’éclosion de Cam Reddish a été bouleversé par celle de De’Andre Hunter. Ce dernier, présenté comme le joueur phare de la draft d’Atlanta car drafté en quatrième position, ne déçoit pas. Au contraire, même si ses statistiques ne sont pas fulgurantes, la régularité et le shoot sont présents. Le joueur tourne à 11,8 points, 4,1 rebonds et 1,8 passes reliés à un shoot correct (presque 40% et 37% à trois points). L’ancien joueur de Virginie surclasse l’ancien Duke Man dans tous les domaines.
Il est vrai que Hunter reste plus longtemps sur le parquet que notre rookie présenté, mais ceci relève de la concurrence. Le meilleur joue et le second regarde.
Une nomination au Shaqtin’ a fool
Tous les grands joueurs (ou non) y passent. Cette nomination est tout de même à retenir dans le début de saison du joueur. Inventeur du « double-spin », il fait sur cette action tourner la tête de Tyler Herro (un autre rookie que Les Olympistes ont décidé de suivre). Le shoot est tout de même approximatif. Le commentateur s’est excité pour pas grand chose. En tant qu’Européen, nous fermerons les yeux sur le nombre de pas.
En bref, nous attendons mieux du faucon qui, rappelons le, est un TOP 10 de Draft. Il est entouré d’une équipe jeune, et doit maintenant progresser afin de prouver qu’il est au niveau attendu.
Crédit Photo : The Athletic
Thomas FRAISSE