Avec de formidables coureurs tel que Michael Matthews, Nicolas Roche, Tom Dumoulin, ainsi que Wilco Kelderman, la Sunweb disposait des armes nécessaires pour réaliser une saison pleine. Cependant, la blessure de Tom Dumoulin et la méforme de certains coureurs à l’image de l’Irlandais Nicolas Roche ont eu raison des espoirs de cette formation. Le sprinter Michael Matthews et la recrue Cees Bol se sont démarqués en cumulant six des neufs victoires de l’équipe allemande.
Après une 10ème place au classement UCI à l’issue de la saison 2018, l’équipe managée par Iwan Pekenbrinks a chuté à la 15ème place, derrière l’équipe française de la Groupama FDJ. La faute notamment à la blessure de son leader Tom Dumoulin, vainqueur du Giro en 2017. Le Hollandais a en effet dû stopper sa saison à la suite du Critérium du Dauphiné, en raison d’un problème au genou. Le papillon de Maastricht avait plutôt bien commencé sa saison avec une sixième place au Tour des Emirats Arabes, avant d’obtenir une belle quatrième place au classement générale de la Tirreno-Adriatico. La saison s’est ensuite compliquée avec deux abandons consécutifs dès la cinquième journée du Tour d’Italie et lors de la dernière étape du Critérium du Dauphiné.
Tom Dumoulin a décidé de relever un nouveau défi en signant pour trois ans à la Jumbo Visma. Il rejoint une équipe très compétitive avec des coureurs de classe mondiale tel que Primož Roglič , Robert Gesink, George Bennett ou encore Dylan Groenewegen.
It’s been an amazing 8 years with @TeamSunweb and I couldn’t have got to where I am today without them. Thankful for everything we have achieved together! https://t.co/DxE0s1meZi
— Tom Dumoulin (@tom_dumoulin) 19 août 2019
Les hommes forts : Michael Matthews et Cees Bol
Michael Matthews et Cees Bol ont cumulé cette année deux tiers des victoires de la Sunweb. C’est dire leur impact sur cette saison 2019. La recrue hollandaise Cees Bol a ouvert son compteur en remportant au sprint la Danilith Nokere Koerse, devant Pascal Ackermann notamment. Il s’offre ensuite une étape sur le Tour de Californie avant d’enchaîner dix jours plus tard avec une victoire sur le Tour de Norvège. Cette quatrième saison chez les pros lui servira sûrement de tremplin pour concurrencer les plus grands sprinters lors de la prochaine saison.

Crédits photos : Twitter Cees Bol
Michael Matthews lui, est devenu l’atout numéro un de la formation allemande après le forfait de Tom Dumoulin pour le reste de la saison 2019. L’homme aux trois étapes sur la Vuelta semblait nerveux à l’idée de d’endosser le rôle de leader avant de débuter la Grande Bouche : « Je n’ai pas fait le moindre entraînement pour du sprint et aucune préparation pour les étapes qui pourraient me convenir, et il y en a beaucoup. L’objectif de l’équipe c’était d’aider Tom à 100 %. On nous a dit au début de l’année de ne pas avoir d’autres ambitions, qu’on donnerait tout pour le maillot jaune ». A l’issue du Tour, l’Australien est tout de même parvenu à comptabiliser neuf top 10, et occuper la cinquième place au classement du maillot vert. Michael Matthews avait réalisé un très bon début de saison en levant les bras deux fois sur le Tour de Catalogne, remportant par la même occasion le classement par point. Enfin, il n’a fait qu’une bouchée du Grand Prix Cycliste du Québec en devançant le triple champion du monde, le Slovaque Peter Sagan.