Basket-ball NBA

Les pronostics NBA : Qui sera le ROOKIE OF THE YEAR ?

À l’aube d’une nouvelle saison NBA, l’équipe des Olympistes se livre à un dangereux exercice, celui des pronostics. La saison approche à grand pas, la Draft semble déjà loin. Les petits nouveaux de la Grande Ligue ont eu presque quatre mois pour se préparer à faire leur entrée sous le feu des projecteurs. Alors qui de Williamson, Barrett, Morant remportera le trophée des jeunes joueurs ? Un autre novice peut-il faire tomber ces cadors ? Les Olympistes vous répondent !

Thomas Fraisse : Zion Williamson 

Crédit photo : NBC Sports

Qui d’autre que le grand marsupilami peut remporter le titre de ROY cette année ? Réponse : personne. Aucun des 60 joueurs draftés, de cette cuvée 2019, ne peut prétendre à chiper ce trophée qui lui est destiné. Le joueur est un véritable phénomène aux États-Unis mais également dans le monde grâce à de nombreuses mixtapes de sa période « highschool ». Tout le monde voyait en lui le nouveau LeBron James mais comme Williamson l’a répété : il n’y a qu’un seul Zion et qu’un seul LeBron. En allant à Duke, il savait que Coach K ferait de lui une machine au poste bas capable de postériser n’importe quel joueur mais également finir avec un incroyable touché sur lay-up ou tir à mi-distance.

Quels sont les atouts du joueur ? Le dunk bien évidemment. Zion est un véritable marsupilami (plus d’un mètre de détente sèche) qui est totalement prêt à jouer des coudes avec les plus grands noms de la ligue. Le joueur est prêt, tout le monde le sait et il aura à cœur de montrer qu’il n’est pas seulement la hype de début de saison mais bien un joueur capable d’emmener son équipe au sommet.

Quels sont les facteurs jouant en sa défaveur ? De manière subjective, j’aurais tendance à dire aucun… Mais en se creusant la tête on peut apercevoir un physique fragile et des blessures aux genoux récurrentes. Le joueur s’appuie beaucoup sur son physique et cela peut lui être fatal (ex : Derrick Rose). Si ses genoux se portent bien, le joueur connaîtra une carrière grandiose mais nous en avons connu des talents gâchés par des blessures.

Axel Daillet : RJ Barrett

Crédit photo: rds.ca

Arrière de 2m01 pour 92kg et 208cm d’envergure, RJ Barrett est un bel athlète. Rapide et physique, le Canadien est capable de prendre de nombreux rebonds et ne se fait pas prier pour remonter la balle à toute vitesse et attaquer le cercle avec aisance. C’est évidement un gros scoreur, en témoigne son énorme ligne de stats de l’an passé : 22,6 points, 7,6 rebonds, 4,3 passes, le tout en 35,2 minutes. Coéquipier de Zion et Cam Reddish à Duke il y a encore quelques mois, RJ sera sans doute impatient de défier ses ex-petits camarades de classe.

Drafté en 3ème position par les Knicks, derrière Zion à NOLA et Ja Morant chez les Grizz, l’arrière de 19 ans aura l’espace pour s’exprimer dans une équipe qui ne devrait, à nouveau, pas jouer grand chose mais qui pourrait s’avérer assez fun à observer. Qui plus est, dans un marché tel que NY, l’ami RJ peut vite devenir une star.

Si le numéro 9 new-yorkais est un pur scoreur à la panoplie déjà séduisante, son jeu reste perfectible à bien des égards. D’abord, sa réussite à 3pts est loin d’être une référence, il tournait à 31% en NCAA avec les Blue Devils. À cela s’ajoute une attitude défensive parfois passive et des pertes de balles assez nombreuses, à savoir 3,2 par match l’an dernier. RJ a donc encore du travail devant lui mais il semble déjà prêt pour prendre en main ces Knicks et, à l’occasion, taper quelques handshakes avec Spike Lee.

Marius Veillerot :  Ja Morant

Crédit photo : Bleacher Report

Cette année le trophée semble promis à Zion Williamson. Mais devant l’ancien Dukie se dressent 2 adversaires de taille : ses genoux, dans un premier temps puis… Ja Morant. Le nouveau meneur des Grizzlies peut vite devenir l’attraction numéro 1 dans le Tenessee. Pour commencer, il sera compliqué de remplacer Mike Conley mais avec Morant, les fans de Memphis voient là un gamin capable de les sortir de la dépression. Le showman d’1m90 a les cartes en main pour apporter son lot de hype aux Grizzlies, et son association avec Jackson Jr promet de sacrés highlights. Morant a ce sens de la passe spectaculaire et possède un physique explosif. Rapide et technique balle en main, il n’est pas exclu qu’il brise quelques chevilles ou écrase certains museaux sous l’arceau.

Sa défense et ses pertes de balle restent très handicapantes mais son mental de gagnant lui a permis de mener sa petite fac de Murray State avec laquelle il a scoré 24,5 points et envoyé 10 passes décisives en moyenne. Il s’est même permis de signer un gros triple-double en March Madness… On vous l’a dit il aime la pression, à moins qu’il ne la connaisse tout simplement pas. S’il travaille encore son shoot et qu’il s’adapte aux monde de la NBA, les défenseurs de la Grande Ligue n’auront plus qu’à trembler. La vision du jeu de Ja Morant pourrait bien éclairer Memphis et les USA, la bataille pour le titre de Rookie of the Year ne sera pas si reposante pour Zion ou Barrett.

Jean-Baptiste Breen : Zion Williamson

Probablement le prospect le plus attendu et suivi depuis l’arrivée de LeBron James dans la ligue. Ses highlights ont fait le tour du monde depuis son entrée au collège et cela se comprend. Ce phénomène athlétique de seulement 19 ans (oui Williamson est né en juillet 2000) concentre une attention incroyable au sein du microcosme de la NBA. Tout comme le jeune King James avant lui, il semble très bien gérer son rôle de jeune superstar. Cette maturité lui sera nécessaire pour progresser. D’un point de vue purement sportif, Zion, 129 kg pour 2 mètres 01, était inarrêtable pendant ses années universitaires et n’a pas eu l’air perdu lors de la pré-saison, en maintenant une moyenne de 23.3 points par match pour 71,4 % au shoot. Malgré les contraintes supplémentaires que posent une saison de 82 matchs par rapport à une saison universitaire, Zion semble être le plus « nba-ready » de cette draft et aura un impact indéniable sur la jeune équipe des Pelicans. Les seuls inquiétudes potentielles pour lui sont son poids et son pourcentage aux lancers francs. Beaucoup pensent que sa carrure imposante pourrait lui poser problème et en faire un habitué aux blessures. Cette carrure semble néanmoins être un atout plus qu’un frein pour le jeune Williamson. Quant à son pourcentage aux lancers, seulement 64 % pendant sa saison universitaire, les inquiétudes sont justifiées. Ce n’est cependant pas le premier joueur prometteur à avoir des problèmes avec les lancers francs. Si on prend en compte la façon dont il travaille pour constamment améliorer son jeu, il est presque sûr qu’il fera tout pour perfectionner son shoot.

Crédit photo: twitter @ESPNNBA
Axel DAILLET, Marius VEILLEROT, Jean-Baptiste BREEN et Thomas FRAISSE

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